Je ne m’attendais pas à un nouvel opus de Voice of Cards de sitôt. Mais Square Enix a surpris son monde en sortant un second épisode de la licence chapeauté par le grand Yoko Taro. Faut-il donc craquer ? Quelques éléments de réponses dans mon test.

Ce n’est pas une suite !

Comme j’ai pu le lire dans plusieurs articles ou même tests, The Forsaken Maiden n’est pas une suite à The Isle Dragon Roars. Même s’il reprend les éléments de gameplay de son prédécesseur, l’histoire est totalement différente et n’a aucun lien avec le précédent opus.

Dans The Forsaken Maiden, le héros, Samjïn (nom par défaut mais vous pouvez mettre ce que vous voulez), un jeune marin, a rencontré une jeune fille muette prénommée Alva. Celle-ci est en réalité la prêtresse de l’île de la Fin.

test voice of cards forsaken maiden introduction scaled

Il existe plusieurs autres prêtresses dispersés dans plusieurs iles et votre rôle sera de les retrouver afin que le monde puisse retrouver sa prospérité. Le scénario est quelque peu convenu mais propose, tout comme The Isle Dragon Roars, son lot de rebondissements.

L’équipe de développement est la même que le précédent opus : Yoko Taro (directeur créatif) pour le concept, Kimihiko Fujisaka à la direction artistique, Yosuke Saito en tant que producteur exécutif et à a la bande son, Keiichi Okabe.

Les mêmes éléments de gameplay

The Forsaken Maiden reprend les mêmes éléments de gameplay que son prédécesseur. Vous vous déplacez sur une carte à l’aide d’un pion et devez suivre les objectifs établis par le jeu : se rendre au village et discutez avec le maire, cherchez un objet dans une grotte ou une caverne, etc.

Lorsque vous vous déplacez, des combats sont lancés aléatoirement. La série Voice of Cards fonctionne comme un RPG au tour par tour. Lorsque c’est votre tour, vous devez choisir une carte de compétence à utiliser contre vos ennemis. Chaque carte de personnage dispose de points d’attaque et de défense. Les points de dégâts sont comptés en fonction de votre attaque et de la défense de votre ennemi. Il en va donc de même lorsque c’est l’ennemi qui attaque.

Les techniques que vous pouvez utiliser sont variées et peuvent par exemple augmenter votre attaque, ajouter un élément à votre action (feu, gel, etc.), infliger un statut d’état maléfique à vos ennemis ou bénéfique à vos alliés, etc.

Je vous invite à lire mon test de Voice of Cars The Isle Dragon Roars pour plus d’explications sur les combats et le déroulement du jeu, qui reste très similaire ici.

L’expérience de son ainé

Malgré le jeune âge de cette licence, l’équipe de développement a su tirer les leçons du premier épisode et propose ici un lot de nouveautés qui est franchement le bienvenue.

Commençons par l’ajout d’un mode accéléré, directement dans les options du jeu ou en maintenant la touché sur la carte du monde. Une note humoristique nous précise quand même que cela peut faire planter le jeu. Personnellement cela ne m’est jamais arrivé mais j’ai eu quand même parfois des sons coupés ou quelques saccades (heureusement très rare).

A noter que cette option est disponible également dans The Isle Dragon Roars depuis décembre. J’aurai aimé l’avoir avant que je n’obtienne le trophée platine.

Dans les autres nouveautés, on notera la possibilité désormais de combattre avec 4 personnages et au lieu de 3. En revanche ici, pas de personnages en réserve. Les deux protagonistes principaux étant Samjïn et Alva, ils seront accompagnés durant leur aventure par une prêtresse et son gardien. Vous l’aurez compris, ces deux personnages changent constamment selon votre progression dans l’aventure. Lorsque vous n’êtes pas en compagnie d’une prêtresse et de son gardien, ce sera Silla, le protecteur d’Alva qui fera office de 3ème personnage. Mais on constate rapidement que ce dernier ne tient pas une place prépondérante dans les combats (du moins au début) puisqu’on ne peut pas changer son équipement.

Du coté des compétences, chaque binôme que vous croiserez sera en mesure d’exécuter une attaque combinée. En générale, cette attaque est plus puissante mais consomme plus de gemmes. Très vite, vous débloquerez également des compétences combinées pour Samjïn et Alva.

Enfin, dans The Isle Dragon Roars, on pouvait attribuer 4 compétences maximum à chaque personnage, lors des combats. Dans The Forsaken Maiden, on passe à 5.
Ces améliorations (très appréciables) mises bout à bout, favorisent grandement l’expérience de jeu.

La même chose mais en mieux ?

Malgré une histoire touchante, plus sérieuse et mieux écrite mais aussi par conséquent moins drôle que « The Isle Dragon Roars », il faut bien avouer que « The Forsaken Maiden » ressemble à s’y méprendre à son aîné. Bon nombre de cartes (monstres, compétences, objets, équipement, etc.) sont identiques au premier opus. Toutefois, cela reste normal étant donné la courte durée qui sépare la sortie de ces deux titres (moins de 6 mois).

Si vous n’avez pas aimé le premier opus, alors passez votre chemin. Et si vous avez bien apprécié ce concept, alors vous serez ravi de jour à ce second épisode.
Il faut également saluer le travail du studio Alim notamment sur la prise en compte des retours des joueurs à commencer par le mode accéléré.

Personnellement j’ai bien aimé The Forsaken Maiden même si j’ai trouvé que quelques passages trainaient en longueur. La direction artistique est toujours soignée et les musiques sont vraiment envoutantes.

Points positifs :

  • Le design des cartes toujours très soigné
  • Une bande son au top
  • Une histoire plus touchante et mieux écrite
  • Difficulté réhaussée
  • Les retours des joueurs pris en compte (mode accéléré par exemple)

Points négatifs :

  • Quelques passages qui trainent en longueur
  • Des cartes trop identiques à The Isle Dragon Roars
  • Trop de combats, surtout vers la fin
  • Quelques saccades en mode accéléré
15/20

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